Les Indolents




Le poète sonore écrit un livre sans bord.
Comme les pécheurs de l'enfer,
Qui s'éloignent du bord,
Pour aller battre le fer.


Ils s'en vont, pleins de souvenirs,
Qui les galvanisent pour réussir.
Qu'ils sont valeureux,
Eux, qui ont le ventre creux.


Qu'ils soient à la mine,
Ou à l’usine,
Le teint sombre,
Ils plongent dans l'ombre.


Comme une lueur dans l’obscurité,
L'espoir vient les réconforter.
Une dernière pensée pour leur famille,
Car leur vie ne tient plus qu’à un fil.